Description :
Port :
Le pin sylvestre peut atteindre 30 à 40 mètres de hauteur. Sa cime est conique, pointue lorsqu'il est jeune. Il se reconnaît aisément à la couleur vert-bleuâtre de son feuillage.
Ecorce :
L’écorce de la cime, des branches et des rameaux du pin sylvestre a une couleur rosée caractéristique. Dans la partie basse du tronc, l'écorce se crevasse en plaques grisâtres plus ou moins grosses.
Bois :
Le coeur du pin sylvestre est rouge et l'aubier est blanc. Les cernes sont bien visibles.
Aiguille :
Les aiguilles du pin sylvestre sont disposées par 2 sur le rameau. Elles sont courtes de 4 à 7 cm d'un vert-bleuâtre.
Fruit :
Les graines du pin sylvestre sont groupées dans un cône de 3 à 5 cm qui mûrit en 2 ans.
Répartition :
En France on le trouve à l'état naturel dans les massifs montagneux (Vosges, à l'est du massif Central, Alpes et Pyrénées). Il a été largement utilisé comme essence de reboisement depuis le début du 19° siècle (Nord de la France et pourtour du Massif Central).
Utilisation :
Les propriétés de son bois sont très variables en fonction de l'origine et des conditions de croissance. Lorsque l'arbre a poussé lentement et régulièrement, le pin sylvestre peut être utilisé en menuiserie.
Le saviez-vous ?
De passage à Autun, Saint-Martin (évangéliste au 4° siècle) avait détruit un temple très ancien; et alors qu'il s'apprêtait à abattre un pin voisin du sanctuaire, le prêtre du lieu et la foule des païens s'y opposa.
L'un d'eux plus hardi que les autres lui dit : « si tu as quelques confiance dans le dieu que tu dis honorer, nous allons nous-mêmes détruire cet arbre et tu le recevras dans sa chute; si ton seigneur, comme tu le dis est avec toi, tu échapperas... Martin se laissa attacher là où l'arbre devait tomber. Au moment où celui-ci s'abattait, il fit le signe de croix et l'arbre passa à côté de lui sans le toucher, épargnant de peu les paysans qui se croyaient eux en lieu sûr, lesquels, vaincus par ce miracle se convertirent aussitôt ».